Dernière modification : 29 mars 2021
NON. La population de référence, pour toute la durée du mandat, est celle authentifiée avant le renouvellement intégral du Conseil municipal.
Réponse ministérielle, J.O., Assemblée Nationale, 31 mai 2016, p.4816, Q. n°88573
Depuis la loi du 27 décembre 2019, dit loi « engagement et proximité », il doit être établi chaque année un état présentant l'ensemble des indemnités de toute nature, libellées en euros et en brut (Réponse ministérielle, J.O., Sénat, 9 juillet 2020, p. 3179, Q. n° 13161), dont bénéficient les élus siégeant au Conseil municipal (article L.2123-24-1-1 du CGCT) ou au Conseil communautaire (article L.5211-12-1 du CGCT), au titre de tout mandat et de toutes fonctions exercés en leur sein et au sein de tout Syndicat mixte (mais pas des Syndicats de communes) ou au sein de toute société d'économie mixte ou société publique locale ou filiale d’une de ces sociétés.
Cet état est communiqué aux élus avant l'examen du budget mais n’a pas à faire l’objet d’une transmission au contrôle de légalité.
Cette cotisation, d’un taux de 0,2 % pour 2019, concerne les Communes de plus de 1 000 habitants. Elle se calcule en prenant en compte le montant maximal susceptible d’être alloué en fonction de la strate démographique y compris les éventuelles majorations.
Exemple de calcul pour une Commune de 3 000 habitants :
Indemnité maximale de Maire annuelle = 20 069,31 €
Taux de cotisation = 0,2 %
Montant de la cotisation = 40,13 €
NB : pour les EPCI à fiscalité propre de plus de 10 000 habitants, l’assiette est constituée en prenant en compte les indemnités maximales susceptibles d’être allouées aux Président et vice-présidents.
Si un agent demande à bénéficier d’une protection fonctionnelle, il appartient à l’exécutif, en tant que chef des services de la collectivité, de se prononcer sur l’octroi d’une protection fonctionnelle. Si la demande est au contraire formulée par un élu, c’est à l’organe délibérant de se prononcer.
Réponse ministérielle, J.O., Sénat, 9 novembre 2017, p.3499, Q. n°462
OUI. Les élus locaux peuvent poursuivre l'exercice de leur mandat, sous réserve de l'accord formel de leur praticien (article L.323-6 du Code de la sécurité sociale)
OUI. Tous les élus sont concernés, qu’ils reçoivent ou non une indemnité, qu’ils soient déjà affiliés ou non.
Pour consulter la note de synthèse de l’ordonnance du 20 janvier 2021 établie par le Ministère de la cohésion des territoires, cliquer ici.
Le décret du 29 juillet 2020 prévoit le coût horaire maximal des frais de formation susceptible d’être financé au titre du DIF : le montant est fixé à 100 € HT par l’arrêté paru le même jour.
Il permet également aux conseillers municipaux d'utiliser leur crédit annuel de 20 heures au titre du droit individuel à la formation au début de chaque année de mandat.
L’arrêté du 16 février 2021 précise que le coût horaire maximal des frais pédagogiques exposés à l'occasion d'actions de formation susceptibles d'être financées au titre du droit individuel à la formation (DIF) des élus locaux est égal à 80 € hors taxes.
Le montant total des dépenses de formation ne peut être inférieur à 2 % du montant total des indemnités de fonction qui peuvent être allouées aux élus de la Commune, et ne peut excéder 20 % de ce même montant (article L.2123-14 du CGCT).
Il est précisé que l’« enveloppe indemnitaire », doit être calculée en fonction du nombre d'adjoints effectivement désignés au sein du Conseil municipal, c’est-à-dire le nombre réel d'adjoints.
Il convient également de prendre en considération les taux de majoration prévus à l'article R.2123-23 du CGCT que le Conseil municipal ait ou non choisi de majorer les indemnités de fonction des élus.
Réponse ministérielle, J.O., Sénat, 11 février 2021, p. 948, Q. n° 18467
La loi du 27 décembre 2019, dite « engagement et proximité », a mis en place un remboursement de frais spécifiques de déplacement, d'accompagnement et d'aide technique pour les déplacements en et hors Commune des élus en situation de handicap.
Le décret du 16 février 2021 vient préciser que cette prise en charge (sur présentation d’état de frais) est plafonnée à l’indemnité maximale d’un Maire d’une Commune de moins de 500 habitants (soit 991,80 € par mois).
Ces dispositions sont également applicables aux structures intercommunales.
Les conseillers municipaux bénéficient d'un remboursement par la Commune des frais de garde d'enfants ou d'assistance aux personnes âgées, handicapées ou ayant besoin d'une aide personnelle à leur domicile qu'ils ont engagés en raison de leur participation aux réunions du Conseil municipal. Dans les Communes de moins de 3.500 habitants, ce remboursement est compensé par l'État.
Le décret du 30 juillet 2020 et la circulaire du 15 février 2021 précisent ce dispositif de compensation.
Le Conseil municipal (article L.2123-18-1 du CGCT), de même que l’organe délibérant de l’EPCI qui organise la réunion (article L.5211-13 du CGCT) peuvent décider de prendre en charge les frais de déplacement des représentants des Communes membres.